Avec six, sept ou huit rapports, les boites automatiques ont très largement évoluées ces dernières années et se généralisent pour la conduite. Techniquement, outre la multiplication des rapports et l'adoption de gestion électronique de plus en plus évolué, elles conservent le même principe de fonctionnement en utilisant un fluide hydraulique (de l'huile pour le grand publique), qui assure la transmission de la puissance aux roues, mais aussi l'automatisme et la fonction de l’embrayage. Dans ce sujet, nous ne parlerons que des boites auto et non des boites à double embrayage de type DSG qui s’apparentent à des boites de vitesses mécaniques avec une fonction automatique pour le passage des rapports, de l'embrayage et encore moins des CVT à variation continue qui équipent notamment les hybrides japonais. Si la part de marché de la transmission automatique est de 90 % aux États-Unis et au Japon, en Europe, elle progresse plus lentement mais devrait représenter 32 % en 2018. En 2014, ZF l'équipementier a fabriquée plus de 3,8 millions de boites auto contre 1,3 million en 2008.
La boite automatique possède une bonne réputation en matière de fiabilité à la condition de connaître quelques règles pour sa maintenance. Elles ont également la réputation d'être très chères à réparer, ce qui est vrai avec des factures dépassant parfois les 10 000 €. Donc voici quelques conseils pour la préserver. Évidemment un bon niveau du fluide hydraulique est indispensable et des signes comme des à-coups au passage des vitesses ou des difficultés à enclencher la marche arrière sont à prendre en compte rapidement.
La boite automatique possède une bonne réputation en matière de fiabilité à la condition de connaître quelques règles pour sa maintenance. Elles ont également la réputation d'être très chères à réparer, ce qui est vrai avec des factures dépassant parfois les 10 000 €. Donc voici quelques conseils pour la préserver. Évidemment un bon niveau du fluide hydraulique est indispensable et des signes comme des à-coups au passage des vitesses ou des difficultés à enclencher la marche arrière sont à prendre en compte rapidement.
Faire un niveau
Élément très important, l'huile de la boite automatique assure en réalité la transmission de la puissance et du couple aux roues en plus de la lubrification. Une boite auto contient donc généralement entre 7 et 9 litres de ce fluide hydraulique. Il existe logiquement un niveau précis afin que la transmission fonctionne parfaitement et sans à-coups lors du passage des rapports.
En action, ce fluide monte en température à environ 90°, il est donc également refroidi par un radiateur ou un échangeur pour conserver une plage d'utilisation efficace. En montant en température, ce fluide se dilate et modifie le niveau dans la boite automatique. En résumé, il existe systématiquement un niveau à chaud et à froid dans une boite automatique ou un protocole de contrôle précis pour sa vérification. Chez ZF par exemple, cette vérification doit se faire entre 30 et 50° et impose de connecter à la prise ODB du véhicule, un ordinateur pour lire la température exacte de la boite auto. En raison de ce protocole, les boites ZF ne possèdent pas de jauge et imposent le passage en atelier pour vérifier simplement ce niveau. Chez d'autres fabricants, une jauge est très facilement accessible et permet une lecture directe du niveau de fluide hydraulique dans la boite.
Néanmoins, attention il existe également d'autres particularités aux protocoles de vérification du niveau. Par exemple, l'obligation de faire tourner le moteur au ralenti avec le sélecteur en position P. Sur d'autres modèles de boites automatiques, il est nécessaire de passer le levier sur toutes les positions avant de revenir sur N afin de faire circuler le fluide dans l'ensemble des circuits internes. Dans tous les cas, reportez-vous aux recommandations du votre manuel d'utilisateurs et utilisez impérativement un chiffon qui ne peluche pas pour vérifier la jauge d'une boite automatique et éviter d'introduire des impuretés au risque de colmater les circuits et les crépines internes.
En action, ce fluide monte en température à environ 90°, il est donc également refroidi par un radiateur ou un échangeur pour conserver une plage d'utilisation efficace. En montant en température, ce fluide se dilate et modifie le niveau dans la boite automatique. En résumé, il existe systématiquement un niveau à chaud et à froid dans une boite automatique ou un protocole de contrôle précis pour sa vérification. Chez ZF par exemple, cette vérification doit se faire entre 30 et 50° et impose de connecter à la prise ODB du véhicule, un ordinateur pour lire la température exacte de la boite auto. En raison de ce protocole, les boites ZF ne possèdent pas de jauge et imposent le passage en atelier pour vérifier simplement ce niveau. Chez d'autres fabricants, une jauge est très facilement accessible et permet une lecture directe du niveau de fluide hydraulique dans la boite.
Néanmoins, attention il existe également d'autres particularités aux protocoles de vérification du niveau. Par exemple, l'obligation de faire tourner le moteur au ralenti avec le sélecteur en position P. Sur d'autres modèles de boites automatiques, il est nécessaire de passer le levier sur toutes les positions avant de revenir sur N afin de faire circuler le fluide dans l'ensemble des circuits internes. Dans tous les cas, reportez-vous aux recommandations du votre manuel d'utilisateurs et utilisez impérativement un chiffon qui ne peluche pas pour vérifier la jauge d'une boite automatique et éviter d'introduire des impuretés au risque de colmater les circuits et les crépines internes.