Les 3 facteurs de réussite au permis
1 - La formation que va suivre le candidat au permis, si elle est correcte ou pas en termes de qualité de l'enseignement, de moyens investis, de suivi pédagogique, d'implication de la direction...
2 - L’élève et sa fragilité éventuelle : sa personnalité, sa motivation, et sa relation au permis de conduire qui vont influer sur son temps d’apprentissage (certains sont déjà passionnés par la chose alors que d’autres vont être paniqués dès la première leçon de conduite),
3 - Les inspecteurs du permis de conduire, leurs compétences et leur objectivité.
Sans vouloir faire de généralités, Thierry affirme qu’une minorité d’inspecteurs donnent le permis à des candidats qui ne le méritent pas du tout, alors que certains conduisent bien et ne l’obtiennent pas. Pour lui, l’examen du permis est efficace : « 35 minutes suffisent pour juger du niveau du candidat mais les inspecteurs ne sont pas assez formés, pas assez humbles, à l’écoute ». Selon lui, la différence se remarque tout de suite avec un inspecteur du permis qui est un ancien moniteur : « celui qui donne la direction à suivre au candidat trop en avance ou trop tard, et qui ne permet donc pas à l’élève d’anticiper, n’a pas eu de formation d’enseignant. Et comment voulez-vous qu’un élève soit dans de bonnes conditions lorsque l’inspecteur donne la direction à prendre alors que l’élève est déjà engagé sur le rond-point ? ».
Philippe, pour sa part, a déjà eu à faire face dans une minorité de cas à des inspecteurs dont la façon de mener l’examen lui a paru critiquable, mais est obligé quoi qu’il advienne de fermer les yeux et de maintenir une entente cordiale : « c’est le pot de terre contre le pot de fer », reconnaît-il, « il y en a un, j’attendrai qu’il parte en retraite pour lui avouer certaines choses. » À leur décharge, Philippe reconnaît que la durée de formation des inspecteurs du permis est sans doute insuffisante, et les conditions de formation pas toujours adaptées.
Exemple : l’entraînement des inspecteurs en formation avec un (faux) candidat au permis de conduire. Philippe explique : « lorsque les futurs inspecteurs du permis s’entraînent entre eux, le conducteur candidat a déjà son permis et doit faire l’andouille pour que l’autre rectifie. Forcément, ils savent qu’ils ont une marge de manœuvre, alors que les enseignants en conduite, eux, ont de vrais candidats. Lorsqu’un enseignant intervient trop tôt sur les commandes, il se heurte rapidement au « j’allais le faire », et se trouve rapidement habitué à réagir à bon escient, c’est-à-dire au dernier moment : ni trop tôt, ni trop tard, juste milieu plus ou moins faussé pour les inspecteurs durant leur formation puisque les « candidats » sont tous susceptibles d’avoir un bon niveau en ayant déjà le permis. »
2 - L’élève et sa fragilité éventuelle : sa personnalité, sa motivation, et sa relation au permis de conduire qui vont influer sur son temps d’apprentissage (certains sont déjà passionnés par la chose alors que d’autres vont être paniqués dès la première leçon de conduite),
3 - Les inspecteurs du permis de conduire, leurs compétences et leur objectivité.
Sans vouloir faire de généralités, Thierry affirme qu’une minorité d’inspecteurs donnent le permis à des candidats qui ne le méritent pas du tout, alors que certains conduisent bien et ne l’obtiennent pas. Pour lui, l’examen du permis est efficace : « 35 minutes suffisent pour juger du niveau du candidat mais les inspecteurs ne sont pas assez formés, pas assez humbles, à l’écoute ». Selon lui, la différence se remarque tout de suite avec un inspecteur du permis qui est un ancien moniteur : « celui qui donne la direction à suivre au candidat trop en avance ou trop tard, et qui ne permet donc pas à l’élève d’anticiper, n’a pas eu de formation d’enseignant. Et comment voulez-vous qu’un élève soit dans de bonnes conditions lorsque l’inspecteur donne la direction à prendre alors que l’élève est déjà engagé sur le rond-point ? ».
Philippe, pour sa part, a déjà eu à faire face dans une minorité de cas à des inspecteurs dont la façon de mener l’examen lui a paru critiquable, mais est obligé quoi qu’il advienne de fermer les yeux et de maintenir une entente cordiale : « c’est le pot de terre contre le pot de fer », reconnaît-il, « il y en a un, j’attendrai qu’il parte en retraite pour lui avouer certaines choses. » À leur décharge, Philippe reconnaît que la durée de formation des inspecteurs du permis est sans doute insuffisante, et les conditions de formation pas toujours adaptées.
Exemple : l’entraînement des inspecteurs en formation avec un (faux) candidat au permis de conduire. Philippe explique : « lorsque les futurs inspecteurs du permis s’entraînent entre eux, le conducteur candidat a déjà son permis et doit faire l’andouille pour que l’autre rectifie. Forcément, ils savent qu’ils ont une marge de manœuvre, alors que les enseignants en conduite, eux, ont de vrais candidats. Lorsqu’un enseignant intervient trop tôt sur les commandes, il se heurte rapidement au « j’allais le faire », et se trouve rapidement habitué à réagir à bon escient, c’est-à-dire au dernier moment : ni trop tôt, ni trop tard, juste milieu plus ou moins faussé pour les inspecteurs durant leur formation puisque les « candidats » sont tous susceptibles d’avoir un bon niveau en ayant déjà le permis. »
Les conseils de Thierry et Philippe pour choisir son auto-école
- Ne pas hésiter à se déplacer (et pas simplement appeler ou regarder sur Internet les tarifs), faire le tour des auto-écoles et les comparer, bien s’informer sur place en se laissant un délai de réflexion, voir comment l’auto-école est gérée, par qui…
- Fuir les auto-écoles aux promotions voyantes.
- Ne pas forcément écouter ce que disent les copains ou copines.
- Ne pas hésiter à demander à une auto-école de justifier certains tarifs. Si l’auto-école n’arrive pas à répondre, ce n’est pas bon signe. La répression des fraudes peut demander à l’auto-école de justifier ses tarifs. Il faut donc que l’auto-école puisse les justifier aussi à sa clientèle.
- Se renseigner sur la réputation d’une auto-école mais avec prudence en particulier pour les avis mentionnés sur Internet qui peuvent parfois induire en erreur. « C’est bien connu, rappelle Philippe, on parle plus souvent des trains qui sont en retard que de ceux qui sont à l’heure ».
- Fuir les auto-écoles aux promotions voyantes.
- Ne pas forcément écouter ce que disent les copains ou copines.
- Ne pas hésiter à demander à une auto-école de justifier certains tarifs. Si l’auto-école n’arrive pas à répondre, ce n’est pas bon signe. La répression des fraudes peut demander à l’auto-école de justifier ses tarifs. Il faut donc que l’auto-école puisse les justifier aussi à sa clientèle.
- Se renseigner sur la réputation d’une auto-école mais avec prudence en particulier pour les avis mentionnés sur Internet qui peuvent parfois induire en erreur. « C’est bien connu, rappelle Philippe, on parle plus souvent des trains qui sont en retard que de ceux qui sont à l’heure ».
Nina Belile est l'auteure de ce sujet, ainsi que du livre Permis de galérer.
Le passage du permis B (auto), elle le connaît mieux que quiconque pour l'avoir obtenu en 2011 à l'âge de 30 ans, après un très long chemin semé d’embûches en tous genres.
Dix moniteurs différents, pas moins 118 heures de conduite, 6 000 € et la réussite en tant que candidat libre, au total son permis de conduire lui est revenu en termes de temps au passage d'un BTS (2 ans).
Si elle dénonce les failles du système d'apprentissage de la conduite en France dans son ouvrage, Nina Belile a également la volonté de faire partager sa longue expérience et ses conseils aux autres candidats dans les colonnes de Permis Pratique comme journaliste.
Retrouvez aussi Nina Belile sur le site web dédié à son livre : Permis de galérer