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Assurance : Tous les bénéfices de la conduite accompagnée AAC pour les jeunes conducteurs


Trouver une assurance jeune conducteur n’est pas facile, pendant vos trois premières années de conducteur votre assureur applique une surprime jusqu’à 100 % du tarif de base, mais la conduite accompagnée permet de réduire largement la facture finale, exemple à l’appui.


L’assurance auto des jeunes permis et des nouveaux conducteurs à la réputation d’être coûteuse et en pratique, les tarifs proposés peuvent être effectivement importants. Dans le détail, il existe une surprime légale pour les conducteurs novices, jeunes ou pas d’ailleurs c’est-à-dire sans expérience qui est intégrée au principe du bonus / malus. En revanche, il existe aussi un moyen de réduire ce surcoût avec la conduite accompagnée et l’avantage financier est non négligeable. Par exemple, il est de 453 € économisés sur trois ans, pour une prime annuelle de référence de 500 € par exemple. Ce délai de trois ans n’est pas pris au hasard, il correspond tout simplement à l’application légale de la surprime pour un conducteur novice. Pour bien comprendre les choses, avec ce tarif d’assurance annuelle de référence de 500 €, un conducteur déjà expérimenté paiera finalement 1 425 €, sur trois ans avec les 5 % de bonus annuels (500 € + 475 € + 425 €) quand un jeune permis devra débourser 2 275 €, soit 850 € de plus (1000 € + 712,5 € + 562,5 €)
Un jeune conducteur issu de la conduite accompagnée payera pour sa part 1 821 € (750 € + 593,75 € + 478,13 €) soit 396 € de plus qu’un conducteur expérimenté, mais surtout 453 € de moins que son homologue ayant obtenu son permis en filière traditionnelle. Il y a donc un bénéfice à choisir la conduite accompagnée.

Jeune conducteur avec un permis en conduite accompagnée


Jeune conducteur avec un permis en filière traditionelle


Trois ans d’assurance et non pas trois ans de permis

Pour un conducteur novice, les trois premières années d’assurance auto sont donc très importantes, car la surprime est de 100, 50, 25 % en filière traditionnelle et encore de 50, 25, 12,5 % après la conduite accompagnée. Dans les deux cas, il ne faut pas déclarer d’accident pour permettre la baisse progressive de la surprime « conducteur novice » ou jeune permis. En pratique, ne pas avoir d’accident responsable.
Pour faire le bon choix en matière d’assurance auto , il faut comparer les tarifs, et plus encore dans la période de ses trois premières années de conduite.
En tant que jeune permis ou conducteur novices, il est important de garder à l’esprit que cette période de trois ans d’assurance diffère en réalité des trois ans après le permis. Par exemple, vous avez obtenu votre permis il y a quatre, mais vous n’avez jamais été assuré, vous restez un conducteur novice pour un assureur. De même, si vous avez arrêté de conduire pendant une période de trois ans, vous êtes de nouveau considéré comme un conducteur novice. Ce détail est important, ce n’est pas les trois ans après le permis qui comptent, mais bien les trois premières années d’assurance. Reste le cas où vous avez conduit régulièrement et acquis de l’expérience avant de souscrire votre propre assurance, ce qui est le cas par exemple avec un véhicule de société. Une attestation de l’assureur et de votre employeur peut dans certains cas vous permettre de justifier alors de votre expérience.
Attention enfin à ne pas confondre ce délai de conducteur novice avec la période probatoire de votre permis de conduire qui débute pour sa part à l’obtention de ce dernier qui est de également de trois ans pour un conducteur en filière traditionnelle, mais de deux ans en conduite accompagnée (AAC). Le permis probatoire limite en réalité le nombre de points à 6 au lieu des 12 normalement.

Mardi 28 Novembre 2023
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