Polaris Slingshot : La conduite du troisième type


Polaris l'Américain né en 1964 a déjà construit des tas de trucs bizarres, des motos d'eau, des motos neige, des motos tout court et même des quads. Personne ou presque n'est donc plus légitime pour réinventer la formule du trois roues qui existe depuis la nuit des temps mécanique pour en offrir une interprétation moderne.


Le Polaris Slingshot est un ovni qui attire l'attention et crée un sentiment d'euphorie. Objet roulant non identifié, il n’y a pas quatre, mais trois roues, deux sièges baquets et un volant réglable. Vu son look agressif on s'attend à un corps à corps infernal, mais en réalité c'est l'effet inverse qui se produit. Le Slingshot offre une nouvelle et agréable expérience de conduite. L'engin est même polyvalent et confortable pour une virée le temps d'un week-end, conseillé mais pas obligatoire, le port du casque. Dans le même temps, si vous le chercher, le Slingshot accélère fort, de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes, soit, comme une auto sportive.

La prise en main est évidente, même avec presque deux mètres de large, la direction est précise et le châssis tubulaire accepte finalement un peu d'improvisation au volant. La boite mécanique à cinq rapports fermes et rapide, et pour animer le tout, c'est le bloc Opel Écotec 2,4L de cylindrée qui offre pas moins de 173 ch et qui assurent les performances et les sensations. Justement, ces dernières sont amplifiées par une position de conduite au ras du sol, les passages en courbe sont rapides mais extrêmement sécurisants avec de série, le contrôle de stabilité ESP qui corrige la moindre glissade du train arrière. Pour stopper l'engin de 764 kg, l'ABS est en série, avec une pédale dure et puissante comme sur un vrai racer.

Idéal pour voyager au grand air, l'habitacle ouvert offre une vue panoramique, à bord la console est étanche et les sièges entièrement lavables et équipés d'une ceinture trois points, dont le port n'est pas obligatoire. Côté gadgets, Polaris à doter son Slingshot d'une sono digne d'une boite de nuit, d'une prise USB et d'une caméra de recul.
En conclusion, Polaris a créé l'émotion en proposant un véhicule réellement extravagant mais accessible au plus grand nombre, 10 000 exemplaires sillonnent déjà les routes américaines, et en France, ce truc bizarre est rangé dans la catégorie des L5E, il est donc accessible avec le permis moto A ou le permis auto B avec la formation de 7 heures pour les 125 et les trois roues comme le Piaggio MP3 par exemple. Le permis n'est donc pas le problème de l'engin, mais plutôt le chèque à faire de 30 000 €. Le prix pour découvrir de nouvelles sensations de conduite.

Vendredi 12 Février 2016
KL - Photos Polaris France


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