Le guide d'évaluation des inspecteurs pour les permis moto 2020 (2/3)

Deuxième partie - Les épreuves hors circulation (HC)


Découvrez l'intégralité du guide d'évaluation des inspecteurs du nouveau permis de conduire moto 2020. Ce document officiel fixe toutes les règles précises des examens hors et en circulation pour les permis A2 et A1. Il est publié en trois parties afin de vous offrir un accès rapide aux informations qu'il contient, notez que la fonction recherche du site est également active pour ce contenu.
Dans cette deuxième partie, découvrez toutes les épreuves hors circulation (plateau). Les généralités des examens du permis moto 2020 sont dans la première partie. Toutes les épreuves en circulation sont dans la troisième partie.


* Ce guide d'évaluation professionnel est celui des inspecteurs du permis de conduite et des écoles de conduite, par de nombreux aspects, il est trop complexe et technique pour les candidats.

1. La notation

L’évaluation repose sur un système de notation à trois niveaux symbolisés par une lettre :

― note A : niveau bon ;
― note B : niveau satisfaisant ;
― note C : niveau insuffisant.

Le résultat est communiqué au candidat après chaque essai.
La notation C, attribuée aux deux essais accordés entraîne l’ajournement du candidat.
La chute (lors des exercices) entraîne la notation C et l’arrêt immédiat de l’examen (sauf lors de manoeuvre 1).

2. La chronologie

1. Tirage au sort des tests de maniabilité pour installation de la piste par l'accompagnateur.

2. Vérification de l'identité du candidat.

3. Tests de maniabilité

4. Bilan.

5. Transcription du résultat.

3. Tirage au sort de la piste

Le tirage au sort est réalisé par un des premiers candidats convoqués de chaque demi-journée sur présentation par l’expert de l’ensemble des fiches.
Le numéro de la fiche est le même pour l’ensemble des candidats de la demi-journée. Toutefois, l’expert peut procéder à un nouveau tirage au sort en cours de séance. Le maximum de tirages au sort par jour est fixé à quatre.

4. Installation de la piste

Réalisée par l’accompagnateur et vérifiée par l’expert.
Installation : Seuls les cônes et piquets figurant sur les fiches d’examen doivent être installés sur la piste.

5. Les manoeuvres à réaliser

Le candidat doit enchaîner 6 manoeuvres de base sur piste, en restant dans les limites du terrain.
Chaque manoeuvre est composée de plusieurs phases.

- Manoeuvre 1 – déplacer la moto sans l’aide du moteur (5 phases) :
Débéquiller le motocycle ; le déplacer sans l'aide du moteur, en marchant à côté en marche avant ; s’arrêter ; le déplacer sans l'aide du moteur, en marchant à côté en marche arrière ; garer le motocycle en le mettant sur sa béquille.

- Manoeuvre 2 – déplacer la moto à allure réduite sans passager (6 phases) :
Démarrer ; effectuer un ‘S’ en roulant au pas (sauf véhicule équipé d’une boite automatique) ; franchir le couloir d’évitement ; effectuer un arrêt de précision en courbe ; démarrer en courbe et reprendre sa voie ; effectuer un demi-tour.

- Manoeuvre 3 – effectuer un freinage d’urgence (2 phases) :
Accélérer à au moins 50km/h ; puis effectuer un freinage d’urgence à une vitesse de 50 km/h sur une distance maîtrisée.

- Manoeuvre 4 – déplacer la moto à allure réduite avec passager (4 phases) :
Prendre un passager ; quitter un emplacement avec passager ; effectuer un parcours en boucle avec passager ; s’arrêter avec précision avec un passager.

- Manoeuvre 5 – effectuer un slalom (2 phases) :
Effectuer un slalom à une vitesse d’au moins 40 km/h ; puis effectuer un demi-tour.

- Manoeuvre 6 – effectuer un évitement (3 phases) :
Accélérer à au moins 50 km/h ; puis effectuer un évitement à une vitesse de 50 km/h ; puis effectuer un freinage de précision dans un emplacement de stationnement.

Nombre d’essais
Le candidat dispose d’un seul essai pour la manoeuvre 1.
Le candidat dispose de deux essais pour l’enchaînement des manoeuvres 2 à 6.

Nombre de pieds posés au sol autorisé (cf. définition erreur : pied au sol en page 29)
Le candidat a la possibilité de poser trois fois un pied au sol lors de chaque essai pour l’enchaînement des manoeuvres 2 à 6, sans que cette action ne soit comptabilisée comme une erreur. Seuls les pieds posés au sol à partir de la quatrième fois sont comptabilisés comme des erreurs (pour rappel les pieds posés dans les zones neutralisées ne sont pas comptabilisés).
Le nombre de pieds autorisés, lors de chaque essai, pour l’enchaînement des manoeuvres 2 à 6, est réduit de trois à deux, lorsqu’une erreur est commise à l’occasion de la réalisation de la manoeuvre 1. Dans ce cas, les pieds posés au sol sont comptabilisés comme des erreurs à partir de la troisième fois.
 

Le déplacement sans l’aide du moteur

La mise en place de la moto au point de départ est effectuée par l’accompagnateur.

- la position de la motocyclette est située au départ du test ;
- le candidat doit, après avoir débéquillé (béquille centrale ou latérale), pousser la moto en marche avant de (1) vers (2). Lorsque la motocyclette a entièrement franchi la porte (2), il doit reculer de (6) vers (1) selon le parcours défini par la fiche d’examen ;

- il doit déplacer sa moto en marchant à côté lors du parcours ;
- il est admis, si la marche arrière ne peut être réalisée en une seule manoeuvre, d’effectuer une marche avant et une seule ;
- il doit la béquiller en (1) (béquille centrale ou latérale) ;

Pour cet exercice, ne peut être considérée comme une incapacité l’impossibilité pour le candidat de relever la moto suite à la chute de celle-ci.

Rappel :
Le candidat ne dispose que d’un seul essai pour cette manoeuvre.
Précision : la position de la moto, une fois béquillée et l’essai terminé, est la position de départ pour la suite de l’épreuve (manoeuvres 2 à 6).

DÉFINITION DES ERREURS

Exercice non réalisé : Impossibilité de réaliser l’exercice.

Chute de la machine : Moto couchée, un point d’appui au sol, (autre que les pneumatiques).

Cône déplacé par la moto : Quelle que soit la partie de la moto qui a provoqué la chute ou le déplacement du cône. Le déplacement ou la chute du cône par le conducteur n’est pas pris en compte.
L’expert doit attendre que le candidat ait vu son erreur avant de remettre le cône à sa place.

Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du terrain matérialisées sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque les lignes sont peintes dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n’y a pas sortie de terrain si l’on roule sur la ligne sans la franchir.

Erreur de parcours : Ce qui n’est pas en tout point conforme au parcours prévu par la fiche.

Précisions pour l’évaluation :
Il n’y a pas de reconnaissance du parcours, celui-ci doit être appris lors de la formation. Les explications sur la façon de procéder pour réussir l’exercice ne doivent pas être indiquées au candidat.

Parcours :
- les départ et arrivée de l’exercice de maîtrise de la moto sans l’aide du moteur, matérialisés sur les fiches d’examen, doivent être respectés.

L’essai :
- pour cet exercice un seul essai est autorisé. La position de la motocyclette à la fin de l’essai est la position de départ pour la manoeuvre 2, sauf en cas de chute (dans ce cas, la motocyclette est positionnée par l’accompagnateur).
- en cas de refus de réaliser la manoeuvre 1, le candidat est excusé.

Technique :
- le candidat reste libre quant à la méthode à employer pour avancer ou reculer la moto (position des mains, du corps et du regard). Seul le résultat est à prendre en compte ;
- l’arrêt est autorisé.

Marche arrière :
- lorsque la marche arrière ne peut être réalisée en une seule manoeuvre, le candidat peut effectuer une marche avant en ligne droite ;
- lorsque la marche arrière ne peut être réalisée en une seule manoeuvre, le fait pour le candidat d’effectuer plus d'une marche avant n'entraîne pas une sanction mais une intervention immédiate de l'expert pour interdire cette pratique.

Béquilles :
- le candidat utilise la béquille de son choix. En revanche, lors du déplacement de la moto, la béquille latérale doit être relevée. En cas d’oubli, l’expert l’indique au candidat et ne le sanctionne pas.

Équipement :
- le port de l’équipement est obligatoire pour les exercices de maîtrise de la moto sans l’aide du moteur. L’expert vérifie visuellement si l’équipement de protection est porté correctement et, en cas d’erreur ou d’oubli, invite le candidat à rectifier la ou les anomalies. Si le casque n’est pas attaché, ou mal attaché, l’expert demande au candidat de corriger. S’il paraît manifestement de taille inadaptée, l’expert demande au candidat de trouver un casque conforme.

Bilan :
- le résultat de cet exercice est communiqué au candidat :
- Aucune erreur : le candidat conserve la possibilité de poser trois fois un pied au sol pour l’enchaînement des
manoeuvres 2 à 6, sans que cette action ne soit comptabilisée comme une erreur (pour les 2 essais le cas échéant).
- 1 erreur ou plus : le candidat conserve la possibilité de poser 2 fois un pied au sol pour l’enchaînement des manoeuvres 2 à 6, sans que cette action ne soit comptabilisée comme une erreur (pour les 2 essais le cas échéant).

- Manoeuvre 2 – déplacer la moto à allure réduite sans passager (4 premières phases) :

Démarrer ; effectuer un ‘S’ en roulant au pas (sauf véhicule équipé d’une boite automatique) ; franchir le couloir d’évitement ; effectuer un arrêt de précision en courbe.

- la position de la motocyclette se situe au départ du test ;
- le candidat doit effectuer le parcours sens (1-2) ;
- lorsque l’épreuve est passée sur un véhicule équipé d’un changement de vitesse manuel, il doit effectuer le parcours de (1) en (2) en roulant au pas, de façon à démontrer sa capacité à actionner l’embrayage, si nécessaire en
combinaison avec l’accélérateur et/ou les freins (*) ;
- le candidat doit marquer l’arrêt en (4) (pied[s]) au sol, moto immobilisée).

- Fin Manoeuvre 2 & Manoeuvre 3 – effectuer un freinage d’urgence :

Démarrer en courbe et reprendre sa voie ; effectuer un demi-tour ; accélérer à au moins 50km/h ; puis effectuer un freinage d’urgence à une vitesse de 50 km/h sur une distance maîtrisée.

- le candidat doit repartir du point 4 et effectuer le parcours prévu sur la fiche ;
- le candidat doit, après avoir fait un demi-tour, effectuer le retour en ligne droite, avoir engagé le troisième rapport de vitesse minimum (*) avant d’avoir atteint la vitesse minimum de 50 km/h au niveau de la ligne C6 ;
- il doit au passage en ligne C6 effectuer un freinage d’urgence et immobiliser sa moto :
- avant la ligne C5 si la piste est sèche ;
- avant la ligne C4 si la piste est humide.

(*) Sauf véhicule équipé d’un changement de vitesses automatique

Manoeuvre 4 – déplacer la moto à allure réduite avec passager (4 phases) :

Prendre un passager ; quitter un emplacement avec passager ; effectuer un parcours en boucle avec passager ; s’arrêter avec précision avec un passager.

- le passager doit être placé au niveau de l’évitement à l’extérieur de la piste, en sécurité ;
- le passager s’installe et candidat doit effectuer avec le passager, le parcours défini par la fiche d’examen ;
- il doit s’arrêter dans la zone, prévue par la fiche, comprise entre la porte « piquets » et la porte « cônes » sans que l’un et/ou l’autre des pneumatiques (point de contact au sol) ne sorte(nt) de cette zone ;
- le passager doit descendre.

Manoeuvre 5 – effectuer un slalom (2 phases) & Manoeuvre 6 – effectuer un évitement (3 phases) :

Effectuer un slalom à une vitesse d’au moins 40km/h ; puis effectuer un demi-tour ; accélérer à au moins 50km/h ; puis effectuer un évitement à une vitesse de 50km/h ; puis effectuer un freinage de précision dans un emplacement de stationnement.

- le candidat doit avoir engagé le troisième rapport de vitesse minimum au niveau du 1er cône du slalom et avoir atteint la vitesse minimum de 40 km/h au niveau de la ligne C7 ;
- il doit, après avoir fait un demi tour, effectuer le retour en ligne droite, avoir engagé le troisième rapport de vitesse minimum avant l’évitement (*) et avoir atteint la vitesse minimum de 50 km/h au niveau de la ligne C6 ;
- il doit effectuer un évitement et aller immobiliser sa moto dans la zone d’arrêt prévue par la fiche, sans que l’un et/ou l’autre des pneumatiques (point de contact au sol) ne sorte(nt) de cette zone ;
- l’essai est terminé.

(*) Sauf véhicule équipé d’un changement de vitesses automatique

Précisions pour l’évaluation

Il n’y a pas de reconnaissance du parcours, celui-ci doit être appris lors de la formation. Les explications sur la façon de procéder pour réussir l’exercice ne doivent pas être indiquées au candidat.

Le parcours
- le point de départ prévu sur les fiches d’examen doit être impérativement respecté ;
- le candidat doit obligatoirement effectuer le parcours retenu, aucune erreur n’étant admise.

Les essais
- le candidat dispose de deux essais si nécessaire ;
- la réalisation d’un essai est terminé après l’arrêt de la motocyclette, candidat(e) pied(s) au sol, dans la zone d’arrêt située après l’exercice d’évitement ;
- au cours d’un essai, le fait que le candidat ne poursuive pas l’exercice et revienne au point de départ, suite à une ou plusieurs erreurs (entraînant une notation C) ne signifie pas qu’il abandonne. Chaque candidat a la faculté de terminer son parcours ou de revenir au point de départ ;
- au cours du 2ème essai, en cas de notation C obtenue lors du 1er essai, l’expert peut interrompre l’examen à l’occasion d’un arrêt, si la, ou les erreur(s), déjà réalisées, entraînent d’ores et déjà la notation C pour le 2ème essai ;
- en cas de notation B lors du 1er essai, il n’est pas procédé à un 2ème essai.

Notation :
- trois notations sont possibles : A, B ou C.

La chute :
- une chute entraîne la notation C et l’arrêt immédiat de l’examen ;
- la chute est définie par la motocyclette couchée, un point d’appui au sol, autre que les pneumatiques ;
- la chute n’est prise en compte que lors de la réalisation de l’essai, et pas entre deux essais.

Examen réalisé avec un scooter :
- le cône du couloir d’évitement doit être déplacé d’une embase vers l’intérieur comme indiquée sur la fiche ci-dessus.

Les zones neutralisées :

― quatre zones sont neutralisées :

- du point (1) jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la première porte, cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le nombre d’essais accordés pour se repositionner est limité à un. Au-delà, le candidat ne se repositionne pas et le parcours doit être réalisé ;

- du départ en (4), jusqu’au franchissement par la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la ligne située dans l’axe du cône (c’est-à-dire la troisième ligne rencontrée). En cas de calage, le candidat ne se
repositionnera pas. Un ou plusieurs pieds posé(s) dans cette zone, même après le franchissement par la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la ligne, ne sera pas pris en compte ;

- de la prise du passager jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la ligne C5 (si piste sèche) ou de la ligne C4 (si piste humide), cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le candidat ne se repositionne pas ;

- du départ, après la descente du passager, jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière de la porte « cônes », cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le candidat ne se repositionne pas.

Les éventuelles erreurs commises en zones neutralisées ne sont pas prises en compte lors de l’évaluation, à l’exception de la chute, qui reste éliminatoire quel qu’en soit l’endroit et la cause (exemple : chute provoquée par la montée ou la descente du passager).

Technique :
- le candidat, sauf sur le parcours de (1) en (2), s’il utilise un véhicule équipé d’un changement de vitesse manuel, reste libre quant à la méthode à employer pour faire évoluer la moto (utilisation des commandes, position du corps, du regard).
- lors des demi-tours en bout de piste, le rapport de vitesse utilisé et l’allure ne doivent pas être évalués ;
- lors de la manoeuvre de freinage d’urgence, le troisième rapport de vitesse (minimum) doit être engagé au plus tard avant le début du freinage. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*) ;
-  lors de la manoeuvre de slalom à 40 km/h, le troisième rapport de vitesse (minimum) doit être engagé au plus tard avant le premier cône du slalom. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*) ;
- lors de la manoeuvre d’évitement, le troisième rapport de vitesse minimum doit être engagé au plus tard avant l’entrée dans l’évitement. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*).

Calage du moteur :
le calage du moteur n’est pas évalué en tant que tel.

Évaluation du parcours de (1) en (2), pour les véhicules équipés d’un changement de vitesse manuel :

- pour évaluer la capacité du candidat à rouler au pas en actionnant l’embrayage, si nécessaire en combinaison avec l’accélérateur et/ou les freins, sur le parcours de (1) en (2), l’expert peut utiliser un chronomètre. Le chronométrage débute au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la 1ʳᵉ porte et se termine au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la porte en (2)
  Maîtrise de l’embrayage non acquise : notation C < 14 s. Maîtrise de l’embrayage en cours d’acquisition : 14 s ≤ notation B (en l’absence d’autre[s] erreur[s]) < 16 s. Maîtrise de l’embrayage acquise : notation A ≥ 16 s (en l’absence d’autre[s] erreur[s]). Le chronométrage relevé n’a pas vocation à être présenté au candidat.

― pour évaluer la capacité du candidat à rouler au pas en actionnant l’embrayage, si nécessaire en combinaison avec l’accélérateur et/ou les freins, sur le parcours de (1) en (2), l’expert qui n’utilise pas de chronomètre procédera à l’évaluation dans le respect des critères suivants :
  L’évaluation a lieu lors du franchissement des 3 portes situées de la porte (1) -non incluse- à la porte (2) -incluse- ; Le franchissement d’une porte débute au passage de la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la porte et se termine par le passage de la bande de roulement de la roue arrière (point de contact au sol de la même porte. Maîtrise de l’embrayage non acquise : utilisation combinée accélérateur et embrayage (éventuellement frein[s]) lors du franchissement de moins de 2 portes : notation C. Maîtrise de l’embrayage en cours d’acquisition : utilisation combinée accélérateur et embrayage (éventuellement frein[s]) lors du franchissement de 2 portes : notation B (en l’absence d’autre[s] erreur[s]). Maîtrise de l’embrayage acquise : utilisation combinée accélérateur et embrayage (éventuellement frein[s]) lors du franchissement des 3 portes : notation A (en l’absence d’autre[s] erreur[s]). Une utilisation combinée accélérateur et embrayage implique que le conducteur associe la manipulation des deux commandes conjointement.

(*) Sauf véhicule équipé d’un changement de vitesses automatique

L’arrêt :
-  l’arrêt n’est autorisé que lorsqu’il est prévu, à savoir en (4), à l’issue du freinage d’urgence, lors de l’arrêt de précision pour déposer le passager et dans la zone de freinage de précision située après l’évitement ;
- l’arrêt étant progressif, et non instantané, le ou les pieds posés à cette occasion ne doivent pas être considérés comme des erreurs ;
- l’ arrêt en zone (4) : le candidat doit marquer l’arrêt, point de contact au sol de la roue avant, entre la 1ʳᵉ ligne et celle située sur l'axe médian. Les 2 lignes font partie de la zone d'arrêt ;
- le fait pour le candidat d’effectuer une marche arrière lors d'un arrêt n'entraîne pas de sanction mais une intervention immédiate de l'expert pour interrompre cette pratique. S'il l'estime nécessaire, l'expert peut demander au candidat de se replacer dans la position qu'il occupait avant d'entamer cette action.

Anticipation du freinage d’urgence :
la notation C n’est appliquée que lorsque le freinage d’urgence est déclenché sans ambiguïté possible avant la ligne C6. En effet, il ne saurait être reproché au candidat (la vitesse de retour étant de 50 km/h pour un repère [ligne C6] mesurant 10 cm de large) une anticipation de quelques centimètres.

Qualité du freinage d’urgence :
la notation B n’est appliquée que dans l’un et/ou l’autre des deux cas suivants :
- lorsque la roue arrière perd le contact au sol de façon observable, sans aucune ambiguïté possible ;
- lorsque le candidat n’adopte pas une position lui permettant de maintenir fermement son guidon.

Dans les 2 cas, le relevé de ces erreurs doit se baser sur des actions, ou non actions, clairement observables et opposables au candidat.

Le passager :
- le passager doit se tenir des deux mains, le plus près possible du conducteur, les pieds sur les repose-pieds et les genoux serrés. Toute autre attitude ne peut être acceptée. Le passager ne doit pas communiquer avec le candidat en dehors des phases de montée et de descente de la motocyclette.La notation C ne peut être appliquée à un candidat que dans le seul cas où il est incontestable que l’action du passager a permis d’éviter une notation C.

Le radar :

1. L’utilisation du radar doit respecter les principes suivants :
- l’expert doit impérativement se placer selon les prescriptions d’utilisation du radar afin d’être en mesure de relever précisément la vitesse au moment défini par la fiche d’examen ;
- l'expert doit certifier la pertinence de la mesure. En cas de mesure manifestement erronée (le radar ne peut saisir et analyser dans sa zone de saisie qu'une seule vitesse, d’autres déplacements que celui du véhicule à mesurer dans cette zone peuvent engendrer des mesures erronées au point de contrôle) il reste à son expertise de valider ou invalider l'essai en cours s’il dispose de mesures fiables avant ou après le point de contrôle ;
- en cas de panne du radar en cours d’essai ou d’absence de mesures fiables, celui-ci est annulé et il est procédé à un nouvel essai ; en l’absence de radar opérationnel disponible sur le centre d’examens, les examens ne peuvent avoir lieu.

2. Il a été fixé une marge de 5 km/h qui doit être ajoutée à la vitesse lue sur le radar dans les cas suivants :
- lorsque les véhicules utilisés relèvent de la catégorie A1 (manoeuvres 3, 5 et 6) ;
- pour la réalisation de l’évitement (manoeuvre 6) quelle que soit la catégorie dont relève le véhicule utilisé.
Dans ces 2 cas, l’expert ne prend pas en compte la vitesse enregistrée mais la vitesse retenue après application de la marge de 5 km/h (exemple : vitesse lue sur le radar 46 km/h, vitesse retenue 51 km/h).

3. La vitesse relevée n’a pas vocation à être présentée au candidat.

DEFINITION DES ERREURS

* Chute de la machine : Moto couchée, un point d’appui au sol (autre que les pneumatiques).

* Cône déplacé ou renversé : C’est un cône qui doit être remis en place.
Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n’est pas considéré comme une erreur.

* Piquet déplacé ou renversé : C’est un piquet qui doit être remis en place.
Un piquet touché ne nécessitant pas une remise en place n’est pas considéré comme une erreur.
Le déplacement ou le renversement d’un piquet par son embase n’est pas considéré comme une erreur.

* Pied au sol : C’est un pied qui touche le sol.
Plusieurs pieds au sol au même moment (même cause) ne comptent que pour une erreur. Un pied qui n’est plus sur le repose-pied et qui ne touche pas le sol n’est pas considéré comme une erreur.

* Cône ou piquet déplacé ou renversé et pose d’un ou plusieurs pieds au sol de
façon simultanée (hors pieds autorisés) :
lorsqu’à l’occasion du franchissement d’une porte un cône ou un piquet sont renversés obligeant le candidat ou le passager à mettre un ou plusieurs pieds au sol, il ne sera compté qu’une erreur. Les deux effets n’ayant qu’une seule et même cause.

* Maîtrise de l’embrayage (si nécessaire en combinaison avec l’accélérateur et/ou
les freins) en cours d’acquisition (utilisation partielle) sur le parcours de (1) en (2) (*).


* Maîtrise de l’embrayage (si nécessaire en combinaison avec l’accélérateur et/ou
les freins) non acquise sur le parcours de (1) en (2) (*).


* Erreur de parcours : Ce qui n’est pas en tout point conforme au parcours.

* Obstacle ou porte non franchi : Correspond à l’impossibilité technique de négocier
l’obstacle ou la porte. Une seule roue passant en dehors d’une porte est considérée
comme un obstacle non franchi.

* Arrêt incorrect en (4) : correspond à un arrêt hors zone en (4).

* Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du terrain matérialisées sur le sol
par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque les lignes sont peintes dans
la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n’y a pas sortie de terrain si l’on roule sur
la ligne sans la franchir.

* Arrêt (en dehors des arrêts prévus par la fiche, en [4], au freinage d’urgence et pour
déposer le passager) :
le motocycle est à l’arrêt, le candidat a un ou les pieds au sol.

* Troisième rapport de vitesse non engagé avant le freinage d’urgence (*)

* Non-respect de la vitesse minimale au(x) point(s) de contrôle :
- vitesse de référence (50 km/h) non atteinte à la ligne C6 lors de la manoeuvre de
freinage d’urgence (marge de 5 km/h pour A1).
- vitesse de référence (40 km/h) non atteinte à la ligne C7 lors de la manoeuvre de
slalom (marge de 5 km/h pour A1) ;
- vitesse de référence (50 km/h) non atteinte à la ligne C6 lors de la manoeuvre d’évitement (marge de 5 km/h pour A1 et A2).

* Anticipation du freinage d’urgence : freinage d’urgence déclenché avant la ligne
C6.

* défaut de maîtrise du freinage d’urgence : roue arrière décollée et/ou position inadaptée du candidat.

* Distance d’arrêt trop longue : arrêt, avec contact au sol de la bande de roulement de la roue avant au-delà de la ligne C4 ou C5 en fonction des circonstances (piste sèche ou humide).

* Arrêt hors zone d’arrêt de précision avec le passager : l’arrêt est considéré hors zone dès qu’un point de contact au sol de la motocyclette se trouve hors des limites définies par les fiches d’examen (matérialisées par 2 piquets et 2 cônes sur la piste).

* Troisième rapport de vitesse non engagé lors de la manoeuvre du slalom avant le 1er
cône du slalom (*)


* Troisième rapport de vitesse non engagé avant l’entrée de l’évitement (*)

* Renversement ou déplacement d’un ou plusieurs cônes de l’évitement : quel que
soit la partie de la moto ou du conducteur ayant provoqué la chute du cône.

* Arrêt hors zone de freinage de précision après l’évitement : l’arrêt est considéré hors
zone dès qu’un point de contact au sol de la motocyclette se trouve hors des limites
définies par les fiches d’examen (matérialisées par 4 cônes sur la piste).

* Exercice non réalisé : Impossibilité de réaliser l’exercice.

(*) Sauf véhicule équipé d’un changement de vitesse automatique.

NOTATION DE L'ESSAI

Cas général

* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une erreur : notation B
* Deux erreurs : notation C

Cas particuliers :

* Maîtrise de l’embrayage non acquise sur le parcours de (1) en (2) (*) : notation C

* Erreur de parcours : notation C

* Sortie de terrain : notation C

* Obstacle ou porte non franchi : notation C

* Arrêt incorrect en (4) : notation C

* Arrêt (en dehors des arrêts prévus par la fiche, en [4], au freinage d’urgence et pour déposer le passager) : notation C
L’arrêt en équilibre n’est pas considéré comme une erreur.

* Anticipation du freinage d’urgence : notation C

* Non-respect de la vitesse minimale : notation C

* Distance d’arrêt trop longue : notation C

* Renversement ou déplacement d’un ou plusieurs cônes de l’évitement : notation C

* Exercice non réalisé : notation C

* Chute de la moto : notation C et interruption de l’examen
 

6. Le bilan final

L’expert communique le bilan final au candidat
Pour être admis à l’épreuve hors circulation il faut avoir obtenu lors des tests de maniabilité :

A ou B

 


 


 





Lundi 16 Mars 2020
Permis Pratique


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